Que se passerait-il si nous pouvions expérimenter un air différent, une autre lumière stellaire, un jour transformé, ressentir un autre type de «stabilité», marcher sur un sol extra-terrestre, avancer dans une nature animée de rythmes, de formes et de combinaisons exotiques et inconnues ? Comment cette expérience extrême pourrait nourrir et renouveler certains développements technologiques et scientifiques, aider à repenser notre distance critique à la planète, notre perception de l’espace et notre relation à l’environnement ? Comment pourrions-nous engager le dialogue avec un lieu spécifique avec un regard neuf ? À partir de la connaissance que nous avons aujourd’hui des exoplanètes et de l’imaginaire qu’elles peuvent véhiculer, Exoplanète Lot invite les artistes et les publics à de nouvelles mobilités géographiques et culturelles. Après l’élaboration de la ville idéale utopique Lotville par raumlaborberlin en 2015, cette année, 8 artistes ont été choisis pour participer à la nouvelle aventure Exoplanète Lot. Il s’agit de prolonger la réflexion sur un futur proche et l’invention de nouvelles façons de vivre et de travailler dans des zones rurales avec les arts visuels, la poésie, la cosmologie et la recherche spatiale.
Tania Candiani rêve d’effectuer des vols d’exploration de cette planète en montgolfière.
HeHe construit le véhicule collectif écologique adapté à ses terrains changeants.
Thomas Lasbouygues expérimente différents processus de captations d’images qu’il transmet depuis des laboratoires installés à différents points de la planète.
Caroline Le Méhauté détache un morceau de ciel nocturne qui s’ancre au sol et se visite même de jour. Ludwig crée des espaces atmosphériques et des moments de performances où toutes les sensations sont mises à l’épreuve de la lumière et du son de ce nouvel environnement.
Tracey Warr met en scène des espaces de lecture singuliers pour Meanda, nom de la planète fictive qu’elle raconte dans un texte éponyme.
À ces artistes accueillis pour deux à trois mois de résidences en amont du Parcours, nous avons associé la projection du film d’Angelika Markul « 400 000 millards de planètes » qui interroge l’ambiguité de la recherche astronomique entre cosmologie imaginée et pure mécanique.
What if we could experiment with a different breathable air layer, a different starlight – a different day – feel another sense of ‘stability’, walk on an alien soil, advance into a nature formed by exotic life patterns ? How would this extreme experience renew the development of science and technology and help us to take a critical distance to the planet, the perception of space and our relationship to the environment? How could we land in a specific place suitable for settlement, viewed with new eyes? From the knowledge we have today of exoplanets and imagination they can convey, Exoplanet Lot invites artists and audiences to a new geographical and cultural mobility. After developing the utopian ideal city Lotville by raumlaborberlin in 2015, this year, eight artists were chosen to participate in the new adventure Exoplanet Lot. Exoplanet Lot will extend reflections on the near future and the invention of new ways to live and work in rural areas with visual arts, poetry, cosmology and space research.
Tania Candiani dreams of performing balloon exploration flights on this exoplanet.
HeHe builds ecological vehicles adapted to its changing terrain.
Thomas Lasbouygues experiments with capturing processes of pictures he transmits from laboratories located in different parts of the planet.
Caroline Le Méhauté detaches a piece of night sky that is anchored to the soil in daylight.
Ludwig creates atmospheric spaces and performances when all sensations are tested by the light and sound of this new environment. Tracey Warr devises singular reading areas for Meanda, the name of the fictional planet she writes about in an eponymous text.
These artists have been hosted for two to three months of residencies in the Lot Valley. We have also presented Angelika Markul’s film « 400 000 billions of planets» which questions the ambiguity of astronomical research between cosmology and pure mechanical imagination.
Martine Michard, directrice de la magp,
Rob la Frenais, curator indépendant (uk-fr)
Ludwig, artiste co-commissaires
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